Des “Super-autoroutes” Néandertaliennes ? Des superordinateurs révèlent d’anciens voyages à travers l’Eurasie !

Pendant des décennies, nous avons imaginé les Néandertaliens comme des chasseurs-cueilleurs sédentaires, maîtres de leurs territoires immédiats. Mais que se passerait-il s’ils étaient, en fait, d’époustouflants voyageurs sur de longues distances, naviguant à travers de vastes étendues de l’Eurasie sur d’anciennes “super-autoroutes” ? De nouvelles recherches révolutionnaires, propulsées par l’incroyable puissance des superordinateurs, sont en train de brosser un tableau radicalement différent de nos anciens cousins, révélant leur incroyable capacité de mobilité.

Oubliez ce que vous pensiez savoir sur les mouvements des Néandertaliens. De récentes études, publiées dans des revues respectées, sont en train de bouleverser notre compréhension de leur dispersion. À l’aide de simulations informatiques sophistiquées, les scientifiques ont recréé les paysages anciens de l’Eurasie du Pléistocène supérieur et, étonnamment, ont cartographié les routes les plus efficaces que les Néandertaliens auraient empruntées.

La Révélation des “Super-autoroutes”

Le principal enseignement ? Les Néandertaliens ne se contentaient pas de courtes randonnées. Les simulations suggèrent qu’ils ont entrepris de colossales migrations est-ouest, couvrant des milliers de kilomètres – imaginez des voyages de plus de 3 000 km ! Et comment ont-ils fait ? En utilisant astucieusement l’infrastructure naturelle de leur époque : les vallées fluviales.

Ces systèmes fluviaux, agissant comme d’anciennes interstates, auraient fourni des corridors de mouvement relativement faciles et prévisibles. Imaginez-les suivant le cours des grands fleuves, trouvant des sources d’eau fiables et, peut-être même, des terrains de chasse plus aisés le long des rives. Il ne s’agissait pas seulement de divagations aléatoires ; il s’agissait probablement de voyages efficaces et ciblés.

cette photo générée par l’IA

Rapides et Furieux (pour l’âge de pierre !)

Plus surprenant encore est la vitesse à laquelle ces voyages sur les “super-autoroutes” auraient pu se dérouler. La recherche indique que ces vastes migrations auraient pu être achevées en un temps étonnamment court pour l’âge de pierre – potentiellement en bien moins de deux millénaires, peut-être aussi rapidement que 2 000 ans ! Cette dispersion rapide a probablement eu lieu pendant des périodes climatiques plus chaudes spécifiques, comme le Stade Isotope Marin 5e (il y a environ 125 000 ans) et le Stade Isotope Marin 3 (il y a environ 60 000 ans), lorsque les conditions étaient plus favorables à de si longs voyages.

Comment les superordinateurs “savent-ils” cela ?

Il ne s’agit pas d’une simple supposition. Les scientifiques utilisent des modèles basés sur des agents de chemin de moindre coût (AB-LCP). Imaginez créer une version numérique de l’ancienne Eurasie, complète avec des rivières, des glaciers, des déserts et des données d’élévation détaillées reconstitués. Ensuite, ils lâchent des “voyageurs” virtuels dans ce monde numérique. Ces “agents” n’ont pas de destination prédéfinie ; au lieu de cela, ils essaient simplement de trouver les chemins les moins énergivores, un peu comme les humains réels (ou les Néandertaliens !) le feraient instinctivement en se déplaçant à travers un paysage.

Les résultats sont frappants : les chemins simulés convergent constamment le long de corridors spécifiques, tels que les systèmes fluviaux Volga-Kama, à travers les montagnes de l’Oural, et le long des vallées de l’Ob-Irtych et de la Tourgaï, menant jusqu’à la région de l’Altaï en Sibérie.

Qu’est-ce que cela signifie pour notre compréhension des Néandertaliens ?

Ces découvertes représentent un énorme pas en avant. Elles révèlent :

  • Une adaptabilité exceptionnelle : Les Néandertaliens étaient incroyablement doués pour naviguer dans des environnements divers et exigeants.
  • Des réseaux plus étendus : Ces routes auraient favorisé les connexions (et probablement les échanges génétiques) entre différentes populations néandertaliennes sur de vastes distances. Certaines recherches suggèrent même que ces routes les auraient mis en contact avec les Dénisoviens, ce qui correspond parfaitement aux preuves génétiques d’interfécondation !
  • Une nouvelle perspective sur leur “monde” : Leur monde était bien plus vaste et interconnecté que nous ne l’imaginions auparavant.

Bien que ces simulations soient complexes et reposent sur de nombreuses données et hypothèses, elles offrent une nouvelle perspective convaincante et scientifiquement robuste. L’idée de “super-autoroutes” néandertaliennes pourrait ressembler à de la science-fiction, mais grâce aux superordinateurs, elle devient rapidement un fait scientifique fascinant.

Que pensez-vous de cette nouvelle vision de la mobilité des Néandertaliens ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous !

admin@lavie41.com 13/06/2025

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