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Les Chutes de Sang de l’Antarctique – Une énigme glacée révélée

The Blood Falls seeps from the end of the Taylor Glacier into Lake Bonney. The tent at left provides a sense of scale for just how big the phenomenon is. Scientists believe a buried saltwater reservoir is partly responsible for the discoloration, which is a form of reduced iron.

Au cœur des vallées sèches de McMurdo, dans l’Antarctique oriental, une cascade rouge sang jaillit du glacier Taylor. Connue sous le nom de Blood Falls, cette merveille naturelle fascine autant par sa beauté étrange que par sa complexité scientifique.

Un lac ancien sous la glace

La source de cette cascade est un lac hypersalin enfoui sous 400 mètres de glace. Il s’agit probablement d’un vestige d’un ancien océan, piégé il y a plus de 1,5 million d’années. Sa forte salinité empêche l’eau de geler, même à des températures de -17 °C.

La chimie du rouge

Lorsque cette eau riche en fer atteint l’air libre, le fer s’oxyde et donne à l’eau sa teinte rougeâtre. Autrefois attribuée à des algues rouges, cette coloration est désormais expliquée par un processus de rouille naturelle.

Un écosystème caché

Les chutes de sang, à l’extrémité du glacier Taylor

Sous la glace, des microbes vivent sans lumière ni oxygène. Ils utilisent le fer et le sulfate pour survivre, un métabolisme unique qui pourrait exister sur des lunes glacées comme Europe ou Encelade. Ces organismes extrêmophiles offrent un aperçu de la vie dans des environnements extraterrestres.

Un témoin du passé terrestre

Ce lac isolé conserve une trace chimique et biologique de la Terre ancienne. Il aide les scientifiques à comprendre comment la vie a survécu à des périodes glaciaires extrêmes, et comment l’eau circule sous les glaciers aujourd’hui.

Photo Source Wikipedia

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